Pourquoi pas ? ~ David Nicholls

Pourquoi Pas ? David Nicholls Edition : 10/18 456 pages Parution : Mai 2012 8,00 €   --  ∞ --  Bristol, 1985. L'...




Pourquoi Pas ?
David Nicholls
Edition : 10/18
456 pages

Parution : Mai 2012
8,00

  --  ∞ -- 

Bristol, 1985. L'université ! Brian Jackson s'y voyait déjà : une vie d'étudiant sans contrainte, une sexualité débridée, des amis par centaines, un diplôme en or, qui serait suivi d'une entrée fracassante dans la vie active. Oui, mais voilà, la réalité est loin d'être aussi idyllique. Une acné récalcitrante, des fringues informes chinées aux puces, une spécialisation dans la très moyenne et très populaire section de littérature anglaise, pas un sou en poche et une passion farouche pour Kate Bush.
Un seul véritable talent : une culture générale qui ferait de lui le candidat idéal pour participer au « Questions pour un champion » local, le quiz télévisé « University Challenge ». Recruté dans l'équipe in extremis, Brian est bien décidé à remporter le trophée et le coeur de la belle et riche Alice, aspirante actrice. Pour l'aider dans sa mission, Rebecca, punkette grande gueule, juive marxiste, improvisée conseillère en relations sociales et sentimentales.
Enfin la chance semble lui sourire ? Mais lorsque vous vous appelez Brian Jackson, la malchance finit toujours par se rappeler cruellement à vous.

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Note : FJkjhsdfglkjfgkjhgg
ou sinon 7/10
    

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Alors là, je suis complètement incapable de mettre une note convenable à ce libre. Impossible de mettre une véritable note tellement je suis partagée sur ce roman. D'un côté il m'a plus, et de l'autre non. Mais pourquoi donc ? Dure question.

Déjà, en lisant le résumé, on peut se dire que ça va être un roman sympa. Mouais. Double mouais même. Et si je suis autant partagé, c'est que ce roman est complètement loufoque. J'en suis même venue à douter de la santé mentale de l'auteur à certains moment. Ou alors l'auteur est extrêmement doué et a réussis à créer un personnage complètement timbré. Car oui, Brian est barjo. Et pas qu'un peu. Il est malchanceux, assez repoussant à cause de son physique ingrat, complètement à côté de la plaque, et plus ou moins intelligent sans rien savoir. Bref, il est ce genre de personnage que l'on montrerais du doigt en criant 'LOOSER'. Voilà Brian.

Le livre est raconté par notre cher Brian, et franchement, j'ai eu du mal à suivre par moment. Mais vraiment. Il pense à 100 à l'heure, et se fait des films sur la réalité qu'il vis, et parfois, on se perd entre ce qu'il vis vraiment, et ce qu'il reverrais de vivre. Mais au fur et à mesure que les pages s’enchaînent, on s'y habitue, et on finis par faire la différence rapidement. Après, il y a quand même quelques points qui m'ont semblé complètement douteux, comme le fait que Brian, le mec pas très net sur les bords (il adoooooooooore mettre le vieux veston de son père, mort il y a des années, pour aller en soirée), et super proche de la fille la plus populaire du lycée, qu'il séduit, et finis même par coucher avec, sauf que bon, avec ce genre de fille, on devine facilement ce qui finis par arriver. Et notre Brian ne s'en doute pas une seconde. Ce qui fait que l'on finis par avoir pitié de lui à certains moment quand même.

Mais je vous rassure, ce livre n'est pas THE navet du mois. Non, il reste très agréable à lire une fois le temps d'adaptation passé, et on se marre bien. Car Brian n'est pas complètement idiot non plus, il sait qu'il ne sera jamais le mec le plus branché de la fac, ou qu'il est un complet raté parfois, et il en joue. Il met même en avant ce côté là de sa personnalité dans le but de faire rire les autres, ce qui parfois, provoque de sacré scène.

En parlant d'humour, il a plusieurs passages qui m'ont tout de même bien faire rire à certains moments, et je dois reconnaître que j'avais pitié de ce pauvre Brian. Une ou deux scènes restent mémorable tout de même. Celle où à minuit, il croise dans la cuisine d'une amie qui l'a invité pour les vacances, la mère de son amie dans son plus simple apparat, suivis du père peu de temps après, ce dernier tenant à pleine main son sexe. Donc bon, franchement, quand on s'imagine un temps soit peu la scène dans la vie réelle, on ne peut que rire, sauf quand c'est nous qui la vivons. L'autre scène, c'est quand Brian 'tente' de mettre un coup de boule. Et je dis bien tente, car c'est un échec formidable. Mais la façon dont est raconté la scène est juste hilarante.

Maintenant, l'histoire. Rien de plus simple. On suit Brian durant sa première année à la FAC, rythmé par les différents épreuves de l'University Challenge. On assiste à ses nombreux échecs, son anniversaire, Noel, ses gueules de bois, et bien plus encore. N'étant pas encore en post-bac, je ne peux pas forcément avoir la même vision du livre que ceux qui ont vécu une belle vie d'étudiants bien alcoolisé. Mais ce n'est pas que ça. Le livre est également rythmé, en chaque début de chapitre, par une question issus d'un quizz de Culture G. Au début, on se dit que cela ne sert à rien, mais petit à petit, on finis par comprendre le liens entre la question en début de chapitre, et le contenue du chapitre. Egalement un petit plus pour ceux fan de la culture anglophone dans les années 80", le roman est truffé de référence à ce domaine là.

Mon avis final donc ? Toujours aussi partagé. Pourquoi Pas n'est pas la perle de l'année, mais n'est pas non plus forcément mauvais. C'est juste que j'avais adoré Un jour du même auteur, et que là, je suis un peu déçue. J'en attendais forcément beaucoup de ce petit livre. Mais bon, peut-être qu'un jour en le relisant, je le trouverais meilleur !

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Citations :
" J'aime Spencer et Tone -surtout Spencer-, et je pense que c'est réciproque, sauf que ce mot "aimer",nous ne l'utilisons jamais, du moins quand nous sommes sobres. Je ne peux pourtant m'empêcher de penser à mon dix huitième anniversaire : mes copains m'avaient attaché, nu, à la jetée de Southend et m'avaient fait avaler de force des laxatifs ; j'en déduis que leur amour s'exprime sous une forme qui défie les conventions."

" Et toi Brian ? Un peu d’action dans ta vie ?
- Pas vraiment. »
Cette réponse me semblant un peu faible, j’ajoute avec nonchalence :
« Il y a une fille, Alice, qui m’a invité demain dans sa ferme à la campagne, donc…
- Sa ferme ? demande Spencer. Elle fait quoi ? Elle trait les vaches ?
- Mais non, dans son cottage, tu vois, chez ses parents.
- Tu la sautes alors ? demande Tone.
- C’est platonique.
- Qu’est-ce que ça veut dire « platonique » ?, demande Spence, qui le sait fort bien.
- ça veut dire qu’elle se laisse pas sauter, résume Tone.
- Je ne la saute pas parce que je ne le souhaite pas.
Pas encore en tout cas.
Si je le voulais, je le ferais.
- Une de tes expériences récentes prouve que ta volonté n’y peut rien… "

"Tous les jeunes se font du mouron. C'est normal, inévitable. Grandir, c'est ça. A seize ans, ma plus grande inquiétude dans la vie, c'était de ne plus rien réussir d'aussi brillant, d'aussi noble, d'aussi pur, d'aussi tangible que mon triomphe au certificat de fin d'études secondaires. Évidemment, c'est du passé. Du haut de ma dix-neuvième année, je veux croire que je suis beaucoup plus cool et beaucoup plus sage."

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2 commentaires

  1. J'ai beaucoup aimé cette lecture, je me suis attachée au héros principal.

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    1. Moi aussi, mais surtout vers la fin. Ce que je trouve dommage /:

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