Le Prince d'été ~ Alaya Dawn Johnson

Le Prince d'Eté Alaya Dawn Johnson Edition :  Robbert Laffon 431 pages Parution : Mars 2013 17,01 €   --  ∞ --  I...


Le Prince d'Eté
Alaya Dawn Johnson
Edition :  Robbert Laffon
431 pages

Parution : Mars 2013
17,01

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Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, sur la côte de ce que l’on appelait jadis le Brésil, ce sont les femmes qui dirigent la légendaire ville-pyramide de Palmares Três. La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu’une fois tous les cinq ans, à un Prince d’été dont l’histoire enfiévrera la cité le temps d’une année. Pour June Costa, la vie n’est qu’art. Ses œuvres géniales – des peintures murales aux hologrammes, en passant par des tatouages lumineux – impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades. Elle rêve de remporter le prestigieux Trophée de la Reine pour jouir d’une célébrité instantanée et de tous les privilèges qui vont avec. Un rêve qu’elle n’avait jamais remis en question… jusqu’à ce qu’elle rencontre Enki. Fraîchement élu Prince d’été, Enki est le garçon dont tout le monde parle à Palmares Três. Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d’ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d’œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal. Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki… Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki va devoir être sacrifié.

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Note : 7/10
    

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Au tout début, quand j'ai lu le résumé, j'étais très enthousiaste, le sujet me motivais à fond. Les premières pages m'ont comblé, je trouvais le roman captivant, et dès les premières pages, j'étais happée. Sauf que j'ai vite déchanté. Plus les pages défilaient et plus je devenais à cran en lisant. Le roman est beau, l'histoire est belle, mais ce n'est pas pour moi. Clairement.

Premièrement, je n'aime pas être lâchée comme ça dans un bouquin, sans indications. Et là, c'est du style : bonjour vous êtes drogué, on vous téléporte 400 ans dans le futur, dans une société complètement différente de la votre, et on vous envoie dans la foule sans petit guide ou même un livret avec des conseils ou des explications. Et c'est ce que je trouve dommage. Par exemple, dans Divergente ou Hunger Games, l'environnement est complètement différent du notre, pourtant on comprends tout très vite. Pourquoi ? Car Tris et Katniss nous guide, nous informe dès qu'on hausse un sourcil d'incompréhension. Et là, je peux vous dire que je les ai levés les sourcils. Entre Waka, Tante, hara kiri et autres termes, j'ai été perdus jusqu'à ce que je comprenne moi même. Au bout d'un moment, on finis par comprendre, mais certains moment restent en mode WTF ! Car oui, durant tout ce roman, vous allez faire des WTF toutes les dizaines de pages ! J'ai du relire au moins une dizaine de fois plusieurs passages, car nous sommes en plaines lectures, dans un passage tout à fait normal, et puis d'un coup, boum, une scène assez cru touchant au domaine sexuelle. Je n'ai littéralement pas compris ce que ça faisait là. Vous voyez les gifs avec des gens qui ont un air choqué assez exagéré ? Et bien c'était ma tête durant tout ce roman.

Sinon, à part ça, ce roman est bon. Parfois long et perturbant, car il n'y a pas de chapitre mais plutot des parties pour chaque saison, ce qui était un coup dur pour moi qui adore m'arrêter à la fin d'un chapitre TT-TT. Il ne faut pas aussi lire ce roman d'une traite, sinon, on ressent vite les creux qu'il contient. Cela gâche aussi un peu la lecture, mais pour les fans de culture sud américaine, de dépaysement totale, je recommande totale ce petit roman, qui à lui seul est un ticket pour un voyage vers un pays aux milles couleur, et où l'art et la danse règnent en maître

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Citations :
"  C’est douloureux, et je me suis demandé un moment si les Tantes ne l’avaient pas voulu ainsi pour que nous allions à la mort sans rechigner. Mais je vois à présent ce que cela doit être. Le corps humain, l’esprit humain, ne se laissent pas imposer des directions aussi peu naturelles sans en payer le prix. Dans les Tokyos, ils ont renversé cette loi, poursuivi l’expansion de l’être jusqu’à ce que le corps lui-même devienne inhabitable. Ils n’ont pas transcendé le corps comme ils prétendent. Bien sûr que non. Qui ne préférerait pas posséder des neurones, des synapses, des réactions électrochimiques et connaître des orgasmes suaves et sirupeux ? Ils habitent leurs flux numériques parce que leur corps ne veut plus d’eux.
Mon corps ne veut plus de moi.
Avais-tu compris cela, quand nous avons fait notre premier pacte dans ce mausolée des anciennes technologies ? Tu as dit que mon corps était une toile.

Mais une toile humaine ne peut pas vivre. Elle ne peut que flamboyer, le temps d’enregistrer sa propre disparition."

"C'est un combat, mais c'est aussi un spectacle acrobatique. Une violence qui prend son temps au rythme des tambours qui ne faiblissent pas. J'adopte le tempo avec Enki, et je laisse l'adrénaline entraîner mes pieds plus vite que jamais jusqu'ici. Enki et moi dansons avec la mort."

"Les Dieux sont ce que les gens vénèrent. Les hommes sont ceux qui meurent.


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