Lectures en Vrac [ 1 ]

Coucou mes petits hiboux ! Aujourd'hui, je vais vous parlez de ces livres que j'ai lu pendant mon absence, et que je n'ai...


Coucou mes petits hiboux !
Aujourd'hui, je vais vous parlez de ces livres que j'ai lu pendant mon absence, et que je n'ai jamais chroniqué, à mon grand regrets ! Et il y en a beaucoup. Beaucoup ... Beaucoup trop ! Les voici donc, agrémentés d'un petit avis (ou non ^^ ), histoire de vous les faire découvrir !


Les Revenants 
Laura Kasischke
672 pages

Une nuit de pleine lune, Shelly est l’unique témoin d’un accident de voiture dont sont victimes deux jeunes gens. Nicole, projetée par le choc, baigne dans son sang, et Craig, blessé et en état de choc, est retrouvé errant dans la campagne. C’est du moins ce qu’on peut lire dans les journaux mais c’est une version que conteste Shelly. Un an après, Craig ne se remet toujours pas. Il ne cesse de voir Nicole partout… Serait-il possible que, trop jeune pour mourir, elle soit revenue ?

Avis :
8/10

Les Revenants est une lecture qui m'attirait depuis très longtemps. Mais vraiment longtemps. Je me rappelle, il y a alors plus de deux ans et demi, comment j'étais fascinée par cette couverture et ce titre dans la librairie de la Gare Saint-Jean, à Bordeaux, dans l'attente de mon train après une dure journée de cours.

Je m'imaginais, alors à tort, que cela avait un lien avec la série du même nom que l'on voyais partout dans les pubs à la télé. Car oui, d'après le synopsis de la série et ma lecture, il n'y a aucun rapport entre les deux, sinon le nom. A moins que je ne sois complètement à côté de la plaque.

Mais que dire alors de ce roman … Tout d'abord, sa taille : plus de 650 pages. Un pavé en soit. Je dois bien avouer que quand je l'ai commencé, il y a quelques jours, j'ai regardé d'un œil inquiet le reste des pages. Mais pourquoi ? Tout d'abord parce que le début est juste lent, qu'on ne comprends pas forcément grand-chose à ce que l'auteure nous raconte, et que nous sommes assez perdu dans les différents aller-retours dans le passé et le présent. Mais franchement, cela ne m'a gêné que pour les cinquante premières pages je dois dire. Je m'y suis vite fait, et je me suis pleinement plongée dans ma lecture. Tellement, que le soir même, j'étais déjà à la moitié du roman. Certes j'avais eu du temps pour le lire dans la journée, mais je ne pouvais m'empêcher de le reprendre à chaque fois que je le reposais pour aller faire autre chose.

Tout peut nous sembler incohérent au début, mais petit à petit, tout se rejoins. Discrètement, pas à pas, et on se rend compte de la profondeur de l'histoire. Une histoire assez complexe, dont ne parle pratiquement pas le résumé (que je trouve fort mal fait d'ailleurs, car en sommes, il ne raconte rien, sinon une rapide description de l'accident de Craig et Nicole), débute justement plusieurs mois après le dudit accident, à la rentrée scolaire. Et avec de nombreux (très nombreux) chapitres nous projetant dans le passé de Craig, Perry (son coloc'), de leurs souvenirs avec Nicole, des frasques de vie de Mira (enseignante de Perry), ainsi que de Shelly (la femme qui a assisté à l'accident, nous découvrons peu à peu toute l'histoire, le pourquoi du comment et ainsi de suite. Le roman deviens de plus en plus sombre au fil des pages, ce qui le rend encore plus captivant à mes yeux.

La mort est partout dans ce roman, omniprésente, comme un personnage à part entière en fait. Que ce soit dans les cours de Mira ou bien dans le comportement des personnages. Car oui, tout tourne autour de la mort dans ce roman : la mort de Nicole, nos croyances et nos habitudes par rapport à la mort, et de quelles façons elle façonne nos vies. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce côté occulte du roman. Et cela se ressent sur l'ambiance du roman, qui deviens de plus en plus noire, au fur et à mesure que l'on devine ou découvre ce qui a bien pu se passer et ce qui se passe.

Franchement, j'ai été emporté par ce roman, complètement captivée. Je l'ai finis en une journée et demi, un record pour un si gros pavé. Et même si vers les 3/4 du roman je commençais à pressentir la fin, j'étais toujours en haleine ! L'auteur arrive à nous malmener, en nous mettant sur une piste, puis sur une autre, pour au final nous amener à une fin, qui comment dire, m'a déçue. Je ne vais pas en parler, car ça serait vous la gâcher, mais cette fin m'a déçue. J'attends toujours une explication qui n'arrivera pas, mais d'un côté, cela me force à me faire ma propre idée, oscillant entre le réel et le paranormale, tant l'auteure nous malmène sur les cinquante dernières pas.


We Were Liars
E. Lockart
273 pages
(Lu en VO avant la sortie en France )

Une famille belle et distinguée. Une île privée.
Une fille brillante, blessée ; un garçon passionné, engagé.
Un groupe de quatre adolescents - les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice.
Une révolution. Un accident. Un secret.
Mensonges sur mensonges.
Le grand amour. La vérité.

Avis :

6,5/10

Mon dieu !  Je sens que je ne vais pas pouvoir vous faire une chronique comme d'habitude, car je suis complètement retournée par ce roman. Je ne sais pas si je dois en faire les louanges ou bien l'enfoncer bien profondément. Je suis complètement partagée entre ces deux opposés. 

Des choses m'ont plus, mais j'en ai détesté d'autres avec une profondeur que du coup, cela change énormément mon avis sur le roman.

Voilà, vous êtes prévenus, maintenant la chronique peut commencer.

Tout d'abord, We Were Liars, c'est l'histoire de quatre ados (ils forment un groupe nommé les Liars) , que l'on suit l'été. Ils sont beaux, ils sont riches, ils viennent d'une veille famille américaine où tout le monde est beau et parfait (comme eux). Ils passent tous leurs étés sur une ile qui appartiens à leur famille. Déjà, rien que ça, pour moi ça fait un peu trop Marie-Sue à mon goût ! Mais ça ne s'arrête pas là.

Nous avons le patriarche (le grand-père de l'héroïne, enfin, de l'ado du groupe qui raconte l'histoire), qui a eu 3 filles, toutes les parfaites. Pour chacune de ses filles, il a construit une maison sur l'ile, pour qu'elles puissent y passer leur vacances. Notre héroïne, Cadence, est donc la petite fille de cette homme, mais aussi "l'héritière" si on peut dire ça, car c'est la première des petits-enfants. Les autres membres du groupe sont Mereen et Johnny, les enfants des autres filles. Puis il y a Gat, le neveu du nouveau maris de l'une des filles. Et ces quatre là passent tous leurs été ensemble sur cette ile. Vous avez suivis ? Moi j'ai mis bien plusieurs chapitre avant de saisir, j'ai même fait un arbre généalogique et tout, car c'est assez mal expliqué dans le roman (qui de surcroit est en anglais 0/ ).

Donc dans ce petit bout de paradis arrive un jour un malheur. Notre Marie-Sue Cadence va avoir un accident, dont elle ne se rappelle absolument rien, ainsi que de tout l'été de ses 15 ans. Elle souffre énormément, de migraines,  ainsi que du fait que deux ans plus tard, elle n'arrive toujours pas à se souvenir de l'été de ses 15 ans. Durant le roman, elle a 17 ans, et elle n'est pas revenue sur l'ile depuis son accident, passant l'été alors avec son père (qui bien sûr a quitté sa mère, et pour se racheter, l'emmène en vacances pendant plus d'un mois partout en Europe). Elle fait alors une sorte de crise à sa mère pour revenir sur l'ile, pour revoir tout le monde, et vu que c'est une Marie-Sue, elle l'obtiens.

La suite du roman est donc son été, et ses tentatives pour retrouver la mémoire.

En elle-même, l'histoire n'est pas si mal que ça. C'est quand même pas mal fichus, mais rapidement, j'en ai eu marre. Mais vraiment marre. Je ne pouvais plus me voir l'héroïne principale, qui est constamment en train de se plaindre mais en même temps de faire comme si elle n'avait pas mal, et comme si elle voulait faire la forte, alors que non, c'est juste une fille faible qui souffre. Ses migraines sont peut-être extrêmement douloureuse, mais tout le personnage m'a tellement insupporté qu'à chaque fois qu'elle se plaignais de ses migraines et douleurs qui la faisaient rester au lit pendant des jours, j'avais juste envie de lui dire : bien fait !
Car oui, Cadence est gamine dans ses réflexions. Exemple : sous prétexte que son grand-père a fait ceci ou cela, et que ça lui déplais, elle décide de ne plus venir manger à la résidence principale et plutôt rester cloîtrer dans la maison de sa mère. Wuuuuuuut ? Mais qui à 17 ans fait cela voyons ? Les Marie-Sue !

Et puis je détestait la façon dont l'auteur a écrit ce foutu roman. Les lignes
De quelques mots
Comme cela, c'est
Vite chiant n'est-ce
Pas ?

Et bien le roman est souvent écris comme cela, afin de montrer je ne sais quoi, ou quand notre chère Cadence veut nous faire ressentir quelque chose que nous ne pouvons pas comprendre parce que nous ne sommes pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche.
Car oui, ce roman, ce sont tous les soucis de Cadence, des soucis de riches, qui sont bien sur assez superficiels : la guerre entre les sœurs (la mère donc de Cadence et ses tantes) pour récupérer les affaires après la mort de la grand-mère, ou leur guerre pour échanger leurs maisons, parce que l'une est mieux que l'autre, et que y'a rien de mieux que d'impliquer les enfants aussi pour s'attribuer les faveurs du grand-père ?

Voili voilou, je déverse mon côté j'aime pas du roman !

Mais passons maintenant à ce que j'ai apprécié dans ce livre (car oui j'ai apprécié des choses tout de même, sinon il aurait eu pire que cette note ^^ ).

J'ai apprécié les retours en arrières qui nous permettaient de mieux connaitre les personnages, leurs histoires … Cela nous mettait vraiment au cœur de l'action et du moment, nous permettant de mieux comprendre ce qui se passait dans le présent, ou pourquoi untel faisais si et etc.

J'ai aussi apprécié la trame principale, et aussi la façon dont l'auteur nous guide vers la fin, qui est juste complètement ahurissante, mais qui au final, quand on y repense, est ce qui est le plus rationnel en fin de compte. Car oui, en lisant la fin du roman, vous allez juste avoir envie de tout relire pour voir tous les petits détails qui font que cette fin (qui vous laisse sur le cul si on s'y attend pas), est la seule fin possible !

Le livre, même s'il traine un peu en longueur parfois, est quand même assez dynamique. Il se lit facilement, rapidement même je dirais, malgré le fait qu'il fut en anglais pour moi (il sort d'ailleurs d'ici peu de temps en français, début Mai je crois), car malgré tous les désagrément que j'ai pu citer plus haut, on se laisse porter.

Il y a d'ailleurs aussi de nombreux petits contes que raconte Cadence, qu'il ne faut pas trop pendre à la légère, car ils sont inspirés de ce qu'elle vie, ressent, ou perçois. Elle retranscrit son histoire dans ses contes, en utilisant des allusions que l'on ne peut pas saisir du premier coup parfois. Ces contes sont d'ailleurs une des seules véritables choses que j'ai réellement apprécié durant ma lecture !

Je vais donc finir en vous parlant de l'anglais, car comme dis plus haut, j'ai lu ce roman en VO. Et ma foi, il n'est pas si compliqué que ça. Le vocabulaire est assez simple, la construction des phrases n'est pas des plus complexes, donc n'ayez pas peur. Armez-vous peut-être d'un dico, mais n'hésitez pas à vous lancer ! ;)





Cinder : tome 1 des Chroniques Lunaires
Marissa Meyer
412 pages

A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l'atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu'elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie - son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu'éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n'a aucune chance de s'épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !
Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l'humanité est peut-être entre ses mains.

Avis :

9/10
Coup de ♥

Désolée, pour Cinder, pas de gros pavé, car contrairement aux deux avis du dessus, je n'avais pas déjà rédigé celui de Cinder ! Du coup, c'est le coeur qui va parler, en espérant vous faire vibrer comme moi j'ai vibré en le lisant !

Cinder, quand je l'ai lu, fut une claque pour moi. En moins d'une journée je l'ai dévoré ! Commencé en début de soirée, dévoré jusqu'à une heure avancée de la nuit, pour le finir au réveil : 400 pages et quelques lues en un temps record !

J'ai été happé par l'histoire, je me suis laissé emportée, en suivant avec bonheur l'incarnation en cyborg de ma princesse préférée (et oui, Cendrillon a toujours été MA princesse disney favorite !).

Même si ma lecture fut un véritable bonheur, j'étais tout de même un peu réticente, face à ma déception lors de ma lecture de Poison, qui tout comme Cinder, est une réécriture de conte de fée. Mais autant j'ai été déçue pour Poison, autant là j'ai été ravie, et je ne le regrette absolument pas.

La réecriture est simple, belle, parfaitement maîtrisée, et l'environnement dans lequel évolue Cinder est juste époustouflant ! Tout semble logique, cohérent, et au fur et à mesure que l'on découvre l'univers, nos questions trouvent rapidement une réponse, ou bien, c'est quelques plus loin qu'on là. Malgré une fin que j'avais deviné arrivé au premier tiers du roman, j'ai passé un moment très agréable!

Je recommande donc absolument Cinder, qui est le premier tome d'une saga qui a fait ses preuves (à l'heure où j'écris ces mots, j'ai dévoré le second tome, et je compte bien mettre la main sur le troisième ^^)







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2 commentaires

  1. J'ai beaucoup aimé Cinder et je pense lire la suite rapidement ! J'aimerais vraiment lire Les revenants. Ça fait un petit moment que ce livre me tente et je sens que je vais vite craquer ^^

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    1. Fonce ! Pour une fois, les différents tomes qui suivent le premier sont encore meilleurs ! A savourer sans limite ^^

      Les revenants est une lecture un peu particulière, mais qui m'a tenu en halène, donc à toi de voir ;)

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